Ligne de trave : ligne imaginaire, servant de référence
sur une élévation. Elle se trouve à l’intersection du lattis et du point le
plus bas de la toiture.
Lattis : correspond au-dessus de la charpente, c’est
aussi une ligne de référence sur une élévation.
Ligne d’axe : ligne imaginaire représentant le milieu
d’un bâtiment, ou d’une pièce de bois. C’est la troisième ligne de référence
sur une élévation. La longueur de la ligne d’axe, sur une élévation, comprise
entre la ligne de trave et le lattis, s’appelle la hauteur de flèche (point le
plus haut d’une élévation).
Hauteur de flèche : hauteur de référence d’une
élévation. Elle correspond à la mesure, établie sur la ligne d’axe, comprise
entre la ligne de trave et le lattis. Elle est établie en fonction de la
longueur du chevron d’emprunt en plan et de la pente.
Élévation : vue de côté d’une structure : chevron
d’emprunt, arêtier, nous, ferme, faîtage, etc.
Chevron d’emprunt : ligne imaginaire qui sert de
référence sur la vue en plan ou une élévation. Un chevron d’emprunt est
toujours perpendiculaire à la sablière. Dans le cas d’une sablière de pente, le
chevron d’emprunt sera perpendiculaire à la sablière d’emprunt (sablière
imaginaire qui sert de référence).
Simple ligne : tracé simple, sans les épaisseurs de
bois. Généralement utilisé pour le tracé des herses d’un bâtiment. Le tracé des
coupes à la sauterelle peut aussi se faire par simple ligne, on obtient alors
tous les angles de découpe, mais pas forcément les longueurs des pièces de
bois.
Télécharger le fichier: ComparaisonElevation.pdf
Herse : aussi appelée développement ou vraie grandeur.
Dans le cas de la herse d’un bâtiment on imagine que l’on appuie sur le point
le plus haut afin de « l’écraser » au sol. Le résultat obtenu est une
figure qui ne ressemble en rien à la vue en plan mais qui, une fois découpé,
permet de passer de la 2D à la 3D. L’étude de la herse est une étape
primordiale de la charpente qu’il ne faut pas négliger; c’est l’exercice qui
permet le mieux d’acquérir la vision dans l’espace nécessaire au charpentier.
Enfin la herse est indispensable à tout charpentier désireux
d’apprendre le trait de charpente : la recherche des coupes par le
principe de la sauterelle repose entièrement sur le principe des herses, puisqu’il
s’agit de faire les herses des plans d’intersections des éléments afin d’en
déterminer les angles de découpe.
Télécharger le fichier: PyramideCarree.pdf
Délardement d’arêtier : découpe suivant le plan de
toiture de la pièce faisant lattis sur un arêtier. Le délardement est destiné à
offrir une bonne assise aux liteaux recevant la couverture.
Rencreusement de noue : même chose que le délardement
de l’arêtier mais en creux. Sa fonction est la même que le délardement :
assurer une bonne assise pour le clouage du lattage de la couverture.
Dévoiement : opération qui consiste à décaler un
arêtier ou une noue de son axe afin d’avoir un délardement ou un rencreusement
de la même hauteur sur chaque face. Se réalise dans le cas de pentes
différentes sur les toitures formant l’intersection. Ceci évite d’avoir une
face plus faible que l’autre.
Télécharger le fichier: DemoDevoiement.pdf
Vue par bout : La vue par bout est une vue en coupe de
la pièce concernée, non pas verticalement mais perpendiculairement à sa pente.
Le résultat obtenu sera une vue du raccord depuis l‘extrémité de la pièce de
bois. Cela nous permettra de visualiser son aspect final. On peut tirer
plusieurs informations d’une vue par bout : angles et hauteur des
délardements d’un arêtier, angles et profondeurs du rencreusement d’une noue,
présence ou non de barbes ou désabouts de panne ou d’empanon.
Trace : c’est l’empreinte d’une pièce de bois au sol.
Généralement déterminée au niveau de la ligne de trave, elle est toujours de
niveau et représente l’occupation d’une pièce de bois. On peut en tirer des
informations : présence ou non de barbes ou de désabouts de panne ou
d’empanon.
Coupe alignement : coupe au lattis d’une pièce de bois
contre une autre.
Coupe aplomb : coupe sur la face perpendiculaire au
lattis d’une pièce contre une autre. Que la face receveuse soit verticale ou
pas on utilise toujours le nom de coupe aplomb.
Arêtier ou noue sur lierne : se dit lorsque les pannes
viennent en coupe contre la structure receveuse, que celle-ci soit composée
d’une seule pièce ou de deux.
Arêtier ou noue sur tasseau : se dit lorsque les pannes
viennent reposer sur l’arbalétrier de la structure et supportent le chevron de
la structure. Dans ce cas la structure est toujours composée d’au moins deux
pièces écartées pour pouvoir laisser passer les pannes.
Bonjour,
RépondreSupprimermerci pour votre blog. Les chevrons doivent ils être parallèles au chevron d'emprunt ? (dans le sens de la plus grande pente)