lundi 14 avril 2014

Glossaire (2)

Ligne de trave : ligne imaginaire, servant de référence sur une élévation. Elle se trouve à l’intersection du lattis et du point le plus bas de la toiture.


Lattis : correspond au-dessus de la charpente, c’est aussi une ligne de référence sur une élévation.

Ligne d’axe : ligne imaginaire représentant le milieu d’un bâtiment, ou d’une pièce de bois. C’est la troisième ligne de référence sur une élévation. La longueur de la ligne d’axe, sur une élévation, comprise entre la ligne de trave et le lattis, s’appelle la hauteur de flèche (point le plus haut d’une élévation).


Hauteur de flèche : hauteur de référence d’une élévation. Elle correspond à la mesure, établie sur la ligne d’axe, comprise entre la ligne de trave et le lattis. Elle est établie en fonction de la longueur du chevron d’emprunt en plan et de la pente.

Élévation : vue de côté d’une structure : chevron d’emprunt, arêtier, nous, ferme, faîtage, etc.

Chevron d’emprunt : ligne imaginaire qui sert de référence sur la vue en plan ou une élévation. Un chevron d’emprunt est toujours perpendiculaire à la sablière. Dans le cas d’une sablière de pente, le chevron d’emprunt sera perpendiculaire à la sablière d’emprunt (sablière imaginaire qui sert de référence).

Simple ligne : tracé simple, sans les épaisseurs de bois. Généralement utilisé pour le tracé des herses d’un bâtiment. Le tracé des coupes à la sauterelle peut aussi se faire par simple ligne, on obtient alors tous les angles de découpe, mais pas forcément les longueurs des pièces de bois.

Télécharger le fichier: ComparaisonElevation.pdf

Herse : aussi appelée développement ou vraie grandeur. Dans le cas de la herse d’un bâtiment on imagine que l’on appuie sur le point le plus haut afin de « l’écraser » au sol. Le résultat obtenu est une figure qui ne ressemble en rien à la vue en plan mais qui, une fois découpé, permet de passer de la 2D à la 3D. L’étude de la herse est une étape primordiale de la charpente qu’il ne faut pas négliger; c’est l’exercice qui permet le mieux d’acquérir la vision dans l’espace nécessaire au charpentier.
Enfin la herse est indispensable à tout charpentier désireux d’apprendre le trait de charpente : la recherche des coupes par le principe de la sauterelle repose entièrement sur le principe des herses, puisqu’il s’agit de faire les herses des plans d’intersections des éléments afin d’en déterminer les angles de découpe.

Télécharger le fichier: PyramideCarree.pdf

Délardement d’arêtier : découpe suivant le plan de toiture de la pièce faisant lattis sur un arêtier. Le délardement est destiné à offrir une bonne assise aux liteaux recevant la couverture.


Rencreusement de noue : même chose que le délardement de l’arêtier mais en creux. Sa fonction est la même que le délardement : assurer une bonne assise pour le clouage du lattage de la couverture.


Dévoiement : opération qui consiste à décaler un arêtier ou une noue de son axe afin d’avoir un délardement ou un rencreusement de la même hauteur sur chaque face. Se réalise dans le cas de pentes différentes sur les toitures formant l’intersection. Ceci évite d’avoir une face plus faible que l’autre.

Télécharger le fichier: DemoDevoiement.pdf

Vue par bout : La vue par bout est une vue en coupe de la pièce concernée, non pas verticalement mais perpendiculairement à sa pente. Le résultat obtenu sera une vue du raccord depuis l‘extrémité de la pièce de bois. Cela nous permettra de visualiser son aspect final. On peut tirer plusieurs informations d’une vue par bout : angles et hauteur des délardements d’un arêtier, angles et profondeurs du rencreusement d’une noue, présence ou non de barbes ou désabouts de panne ou d’empanon.



Trace : c’est l’empreinte d’une pièce de bois au sol. Généralement déterminée au niveau de la ligne de trave, elle est toujours de niveau et représente l’occupation d’une pièce de bois. On peut en tirer des informations : présence ou non de barbes ou de désabouts de panne ou d’empanon.



Coupe alignement : coupe au lattis d’une pièce de bois contre une autre.


Coupe aplomb : coupe sur la face perpendiculaire au lattis d’une pièce contre une autre. Que la face receveuse soit verticale ou pas on utilise toujours le nom de coupe aplomb.


Arêtier ou noue sur lierne : se dit lorsque les pannes viennent en coupe contre la structure receveuse, que celle-ci soit composée d’une seule pièce ou de deux.


Arêtier ou noue sur tasseau : se dit lorsque les pannes viennent reposer sur l’arbalétrier de la structure et supportent le chevron de la structure. Dans ce cas la structure est toujours composée d’au moins deux pièces écartées pour pouvoir laisser passer les pannes.

1 commentaire:

  1. Bonjour,
    merci pour votre blog. Les chevrons doivent ils être parallèles au chevron d'emprunt ? (dans le sens de la plus grande pente)

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